L'ASPR participe à

L'ASPR participe à Escale au port Etaples 98


Robert ancien radio , retraité , explique aux enfants

René , ancien radio , retraité , explique aux enfants Adhérents ASPR , animateur de ces journées
Articles de presse
Exposition au musée de la Marine
La semaine de la science a pour objectif de mettre en valeur et faire connaître au plus
 grand nombre, des moyens techniques peu connus ou peu accessible au grand public.
Dans ce cadre, le Musée de la Marine d'Etaples présente les différents matériels
 de détection et de sondage du poisson. On pourra y découvrir textes et matériels qui
 auront ponctué, de l'origine à nos jours leur évolution ou leur utilisation par les 
marins pêcheurs. Pour ce faire les membres de l'Association de Sauvegarde du Patrimoine
 Radio Maritime seront en permanence au musée pour commenter aussi bien aux
 particuliers qu'aux scolaires les principes et technologies liés à ces matériels. 
Un stimulateur mis à disposition par la Compagnie Radio Maritime de Boulogne-sur-Mer,
permettra de visualiser les technologies modernes. L'exposition est ouverte 
du 18 au 24 octobre 1999 au Musée de la Marine de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h 
aux tarifs habituels.
Journal de Montreuil 15.10.99        Montreuil Hebdo 14.10.99

Exposition dans le cadre de la Semaine la science , jusqu'à dimanche, au musée de la Marine d'Etaples La détection du poisson, toute une histoire « Faire voir l'évolution d'une technique et sensibiliser les scolaires. » Tels sont, d'après Didier Coutheillas, directeur du musée de la Marine d'Etaples, les objectifs de l'exposition présentée jusqu'à dimanche sur la détection et le sondage du poisson. Assez technique, mais pas ennuyeuse, cette exposition est présentée dans le cadre de la Semaine de la science. Elle s'adresse plus particulièrement aux élèves des écoles, notamment d'Etaples, où de nombreuses familles vivent de la pêche artisanale. Ce qui a fait dire au maire, Marcel Guerville, lors du vernissage, dimanche matin : « Je souhaite que les écoliers d'Etaples viennent voir l'application directe de ce dont ils entendent parler tous les jours à la maison. » Au passage, l'élu n'a pas manqué de « louer le dynamisme de L'AMME (Association des amis du musée de la Marine d'Etaples) pour rendre attrayant » ce lieu d'histoire. Les documents et matériels présentés ont été rassemblés, avec l'aide de l'IFREMER (Institut français de recherche en mer) et le SMBC (Service maritime des ports de Boulogne et Calais). par l'Association de sauvegarde du patrimoine radiomaritime, née en 1996, au Portel. Son président, Gérard Joly, a expliqué que le but était de « sauvegarder la mémoire et le matériel des radios de bord et leur environnement ». Le matériel récupéré par l'association a été exposé lors du grand rassemblement « Brest 1996 ». Depuis, il est stocké dans un garage et l'exposition étaploise est l'occasion de le présenter au grand public, qui ignore bien souvent tout de la façon de détecter le poisson dans les fonds marins. A l'origine, les pêcheurs utilisaient le plomb de sonde, un système rudimentaire pour mesurer la profondeur. Les progrès technologiques allaient faciliter peu à peu le travail des marins, confrontés aux dangers de la navigation en haute mer. « Les guerres et les catastrophes ont été l'origine de beaucoup d'inventions »,' fait remarquer Pierre Joly, pour qui le naufrage du Titanic fut une révéletion ». Radar et sonar Les radars allaient entrer en service pour permettre aux marins se diriger en surface. Et les travaux de Pierre et Jacques Curie sur la piézoélectricité allaient trouver leur application avec l'utilisation des ultrasons, à partir des années 30 pour mesurer la profondeur de l'eau. L'envoi d'une fréquence radio jusqu'au fond, puis sa remontée, à la vitesse d'environ 1500 m/s, et la formation d'un écho allaient permettre de mesurer, puis d'enregistrer, la distance avec le fond. C'était bientôt la mise en service du sonar, qui allait faciliter la détection du poisson et le réglage de la taille et du positionnement du chalut. L'exposition présente ces différents matériels de sondage et de détection, qui ont évolué au fil du temps et qui sont séparés par « un monde technologique », comme l'a souligné Didier Coutheillas : le plomb de sonde, une « loupe à poisson », des sonars et sondeurs graphiques et enfin un sondeur vidéo. Mis à disposition par la Compagnie radio-maritime (CRM) de Boulogne-sur-Mer, un simulateur permet de visionner ce que le patron du chalutier utilise aujourd'hui, quotidiennement. Toute cette semaine, des membres de l'Association de sauvegarde du patrimoine radiomaritime et des professionnels à la retraite vont se relayer pour expliquer au grand public toute cette histoire qu'ils ne veulent pas voir engloutie à tout jamais.
Laurent BOUCHER
Exposition au musée de la Marine d'Etaples. bd de l'Impératrice (tél. 03 21 09 77 21 ),
jusqu'au dimanche 24 octobre, tous les jours. de 10 h à 12 h et de 15 à 18 h. aux tarifs habituels : 0adultes, 12 F (et 10 F par personne pour les groupes) ; enfants, 6 F (et 5 F par personne pour les groupes)

Jusqu'au 23 octobre au Musée
La radiomaritime et son évolution
L'exposition paraitre technique certés et peu accessible au public. C'est la raison 
pour laquelle toute la semaine les membres de l'association du patrimoine 
radiomaritime  se tiendront  à la disposition des visiteurs pour leur expliquer
 les différents matériels (sonar et radar) qui ont ponctué, de l'origine à nos jours, 
leur évolution ou leur utilisation par les marins pécheurs.
Dimanche matin', M. Couteillhas, a salué le président Joly et les membres de son
association  boulonnaise qui présentait cette exposition au museé de la marine durant
 toute la semaine. Si les anciens marins ne manqueront pas de retourner au musée ,
 les scolaires sont également  attendus  nombreux, comme Marcel Guerville en a émis 
le souhait , d'ailleurs ,en cette matinée de vernissage.



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