Historique Il
était une fois la Marine
nationale qui voulait former les élèves de l'école
navale. A cette fin, les Chantiers navals de Normandie à
Fécamp construisirent des navires jumeaux qui naquirent
en 1932 : la Belle Poule et l'Etoile. Le lundi 8 février
1932, la Bette Poule quitte sa cale de lancement et
glisse sur les flots...
A
fond de cale ! Longtemps, la Bette Poule
navigue sur des eaux tranquilles. Mais la Seconde Guerre
mondiale la rattrape. La goélette rejoint les Forces
françaises libres en Ang1eterre . Camouf1ages , moteurs
en panne, navigations mouvementées, la Bette Poule serre
les côtes pour échapper aux tirs ennemis. Elle attendra
septembre 1945 pour retrouver Brest. . .
Pendant
la seconde Guerre mondiale , la belle
poule gagne le port de Portsmouth pour rejoindre les
Forces françaises libres : elle porte depuis le pavillon
français frappé de la Croix de Lorraine. de 1940 à
1944 , la belle poule navigue 2110 heures et parcourt
17280 milles au large de l'Angleterre.
La
Belle Poule a eu
plusieurs ancêtres. Le premier affronte la frégate
anglaise, l'Aréthuse, dans un célèbre duel, en juin
1778. Le deuxième évolue dans l'océan Indien entre
1802 et 1806. Le troisième a le grand honneur de
rapporter les cendres de Napoléon de Sainte-Hélène
vers la France en 1840.
La
goélette islandaise
Au début du XXe siècle, le
bruit se répand dans les grands ports flamands
puis gagne Paimpol, Binic et Dahoùet : la
goélette islandaise est le meilleur bateau qui
soit pour pêcher la morue. On vante son
excellence tenue à la mer, la beauté et
l'élégance de ses formes. Elle est équipée
d'une coque en chêne, d'une étrave à guibre,
de huniers à rouleaux qui permettent, à partir
du pont, d'établir, de réduire ou de masquer
les voiles à volonté. Des dizaines de
goélettes islandaises quittent désormais la
Bretagne pour l'Islande et le Groenland ... Ces
belles demoiselles sont les ancêtres de la Belle
poule
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